Que faudra-t-il retenir de la PGW et de la Game Connection, deux événements majeurs du jeu vidéo à Paris où la rédaction de «Computer Games France» a «rpz» comme il se devait? Nous avons fait un bilan des bons et mauvais moments pour distribuer des bons et des mauvais points. Attention, on ne parle ici que des coulisses, ne cherchez donc pas d'intérêt journalistique dans ce qu'on va raconter ci-après. Cordialement. Des bisous.
Bon moment: quand Jules Fauteuil a failli percer le plafond du stand Rugby 15
Faut dire que ces andouilles nous ont mis dans un simulateur de tir de pénalités dans une petite cage, face à un écran géant et tactile. Si Leon Bloom a failli tuer l’opérateur du stand, qui se situait tout de même derrière le point de pénalité, Jules Fauteuil a tellement mis sa vie dans le coup de pied qu’il a manqué de déchirer le plafond en toile. 17/10 pour ce tir.
Bon moment: quand les zombies de Dead Island 2 écoutent du RATM
L’un des zombies hideux du stand s’est approché de nous pour qu’on puisse faire une belle photo, et quand on a désigné du doigt l’iPhone qu’il avait sur lui, il nous a fait écouter la musique qui était en lecture. C’était du Rage Against the Machine. «La meilleure pour courir», nous a-t-il bavé à l’oreille. Avant d’aller fouiller dans une poubelle. Chelous les zombies de la PGW. 8/10
Mauvais moment: quand la Game Connection a fait n’importe quoi avec nos plannings
Et on n'était pas les seuls visiblement. La rédaction avait calé des RDV avec plusieurs intervenants pour la Game Connection pendant un mois, en utilisant un système spécialement conçu pour l’occasion et quasi obligatoire selon l'organisateur. Mais la veille du début des rencontres, l’organisation a envoyé un planning «définitif» avec tous nos créneaux modifiés. Du coup, on a perdu une demie journée où la grosse majorité de nos intervenants ne se sont jamais pointés au RDV, sans doute en ayant cru qu’on avait bousculé l’agenda nous-même. 0/10
Bon moment: quand on voit le professionnalisme des Américains
Et des Anglais aussi. L’Oculus, le stand où tu sens que t’es dans un autre monde. Précis, ponctuel, Jim est un grand type avec un large sourire qui t’offre des boissons enfin fraîches (un peu trop, c’était des glaçons, au sens propre), et te fait tester le Rift dans une pièce fermée bien chaude. Puis il t’envoie «toutes les photos du monde» (dixit le mec) de son produit par mail avant de te convier à aller sur n’importe quel stand où y’a un Oculus, puisqu’on aura le même accueil. Ce qui était vrai. 10/10
Moment trouble: quand la ville de Paris veut tout faire en même temps
On a toujours pas compris pourquoi le Parc des Expo de Paris-Versailles avait, pile en même temps, la Foire d’Automne, le Salon du Chocolat, et la PGW en même temps. Et comme PGW et Game Paris avaient fusionnés cette année, ça donnait quand même un beau bordel dans ce secteur de la capitale. Heureusement, il n’y a eu aucun problème. Mais il aurait été plus judicieux d’étaler un peu les événements dans le temps non? 6,4/10
Bon moment: quand TRUNKS semble heureux de son nouveau boulot
TRUNKS, c’est le meilleur journaliste de GameKult qui a rejoint la concurrence JV.com quelques jours avant le début du salon. Une nouvelle accueillie de façon mitigée par la presse spécialisée et par les lecteurs. On ne sait pas si c’était le décalage horaire entre Aurillac et Paris ou le fait qu’on était tous sur les rotules dès la première soirée, mais quand on l’a croisé, il faisait une tête de blasé rarement vue sur un salon. Allez, on lui laisse le bénéfice du doute (hey, c’est pour rire Fred! <3) 9,7/10
Mauvais moment mais ça va: quand on nous prend pour des collégiens
C’est anecdotique et on a bien rigolé: lorsqu’on a posé nos fringues au vestiaire de la PGW, on s’est fait quasi engueuler par une organisatrice qui trouvait qu’on abusaient d’arriver qu’à trois et qu’on étaient en plus à la bourre. Il a fallu bien trois minutes pour comprendre qu’elle nous prenait pour une partie d’une bande de collégiens qui devaient venir bosser ici. Bon, on avait du matos professionnel, des costards, deux accréditations presse et des barbes de bucherons mais OK. 13ans/10
Mauvais moment: quand on tente de tester Evolve, mais en fait non
On était pourtant bien chauds, dès 17h le mardi en accès VIP, on savait déjà quelle stratégie adopter. En fait comme dans tous les autres jeux: Jules Fauteuil devait tenter de défoncer Leon Bloom et Leon faisait semblant de le laisser gagner. Et au final, Leon se faisait quand même défoncer, comme d’hab. Et puis, au moment où on arrive pour notre session, un stagiaire a du renverser un coca sur un clavier. Coupure de tous les PC du stand. On a attendu 15 minutes que quelqu’un veuille bien relancer le switch. Pis on s’est rappelé qu’on avait accès à l'Alpha deux jours plus tard alors on est parti. 1,5L/10
Bon et mauvais moment: quand on a pris conscience que la presse, c’est quand même rempli de salauds de privilégiés (et on s’excuse d’avance si on passe des fois pour des connards)
Surtout quand on est passé devant la file de 40 000 personnes au bas mot qui attendait pour… à votre avis… le dernier Call of Duty. Et qu’en plus on savait qu’on allait le tester à la manette et même pas forcément sur un PC. Même remarque pour AC Unity ou Far Cry 4 injouables au pad, d'ailleurs. On a du sortir de là avec des têtes de blasés, alors que pour tout le monde, on était des méga privilégiés. Ah, tiens, ça me rappelle quelqu'un. SSJ3/10
Bon moment: quand on voit Fred Raynal 26 fois le même matin à la Game Connection
Et qu’il doit répondre sans doute aux mêmes questions 26 fois à des gens de tous les horizons qui l’ont alpagué toute la matinée. Mais toujours autour du stand où se trouvait la thermos à café, faut pas déconner quand même. Courageux. T’en fais pas Fred, on doit t’appeler très prochainement pour te poser les mêmes questions que les autres. AsianLevel/10
Mauvais moment: quand le stand de Witcher 3 est surchauffé. Pour rien
Surchauffé pour de vrai, pour se mettre dans une ambiance tropicale. Un stand bondé dès le premier jour, mais qu’en fait c’est juste pour voir un type balancer trois vidéos dans un player VLC, des vidéos qu’on avait mis sur notre site quelques jours plus tôt. Il fallait attendre le deuxième jour pour avoir des démos. Même pas jouables. Juste une présentation. Dommage de n’avoir rien présenté lors de la pré-soirée pour la presse, par exemple. C’est pas comme si c’était LE jeu PC de ce salon. 47/100
Moment intense de réflexion: quand on voit beaucoup de jeunes. Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP... Trop
C’est dingue le nombre de gens conviés dès le premier soir. Des blogueurs, des vidéastes amateurs, des vrais journalistes quelque fois, mais surtout beaucoup de gamins de 15-18 ans. Dont certains, il faut bien l’avouer, dont on se demande encore ce qu’ils foutaient là. La presse jeux vidéo est morte? Ah bah là, on ne pense pas… B-/10
Bon moment: quand on s’amuse autant en dehors que pendant le salon
Entre les soirées des éditeurs et celles des responsables presse (big up Cosmo), on s’est vraiment bien amusé. On a pris des selfies, on a fait des trucs qui peuvent nous valoir d’être accusé d’une douzaine de Doritosgate MAIS on a toujours rappelé aux gens qu’on est indépendants et qu’on le prouve déjà si souvent que ce ne sont pas trois moritos et des Kinder Buenos qui vont nous acheter. >9000/10
>>> Le reste de la galerie de photos, avec des babes, des zombies, et des gens, c'est sur ce lien.
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