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Voyage en terre inconnue, voilà comment résumer chaque Far Cry sorti depuis dix ans. On pourrait même parler de terre hostile, sauvage et sur laquelle le joueur n’est pas le bienvenu. Far Cry 4 en tout cas l’était à la PGW, et nous l’avons essayé.

Avant même l’ouverture au public, quand les allées du salon du Parc des Expositions de la Porte de Versailles permettaient encore de circuler aisément, «CGF» a donc arpenté les montagnes enneigées de Kyrat à dos d’éléphant le temps d’une session libre. Tout juste passé gold, Far Cry 4 voit donc son développement terminé et la version à laquelle nous avons pu nous essayer se rapprochait vraiment très près de son état final. Le stand proposait de jouer la même mission sous deux manières différentes, selon la borne choisie : une méthode douce mais froide, l’infiltration, ou bien l’entrée en fanfare sur un pachyderme énervé. Le tout au pad malheureusement, même pas une borne PC pour les vrais joueurs.

Carte postale dépaysante où ça va castagner sec dans pas si longtemps.

Blondin au Tibet

Ubi avait mis le paquet sur son jeu phare, autant que pour les derniers Assassin's Creed.

Comme dans Far Cry 3, le jeu est peuplé de camps ennemis à nettoyer, vider, pour ensuite les passer sous sa bannière. Les méthodes pour y arriver varient mais seul le résultat comptera. Nous commençons donc par l’approche silencieuse, équipé d’une arbalète, de couteaux de lancer et faisant face aux grands murs d’enceinte du camp. Changement d’univers oblige, les palissades en bois ou l’entrée discrète par la mer deviennent une partie de grimpette à pan de montagne. Une faille permet de se faufiler et l’on se retrouve sur les toits des cabanes de fortunes de la base. A partir de là, que du classique, on cible les ennemis, on repère les snipers, les véhicules, les objets explosifs, on supprime les cibles isolées, bref, un travail de pro, nécessitant tout de même de la prudence, sous peine de se retrouver encerclé et assailli par les renforts. L’IA ne semble pas avoir réellement évolué et reste facile à duper, tant que l’on n’est pas repéré.

Pour l’approche plus brutale, le choix est libre également. L’équipement se compose cette fois d’un fusil à canon scié, d’une mitrailleuse et de grenades explosives. Rien ne vous empêche d’éclater la porte avec une grenade pour ensuite entrer mitrailleuse à la main pour déchiqueter tout ce qui bouge, mais pour plus de panache, nous vous conseillons de grimper sur un éléphant et de foncer sur la double porte d’entrée pour arroser tout ce qui bouge là aussi. Pendant que vous contrôlez les mouvements de l’éléphant, celui-ci attrape et balance les ennemis sur son chemin et vous avez toute la tranquillité pour tirer de votre côté, de finir les adversaires à terre, la grande classe.


Après plusieurs passages dans les rédactions des journaux spécialisés dans l'informatique et les jeux vidéo, Robin (précédemment Jules Fauteuil) a poursuivi l'aventure sur Internet où il a été découvert par Jonathan en 2006 à la fondation de GameTrip. L'histoire continue aujourd'hui, car le PC, ses accessoires et ses jeux, c'est son terrain.

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