L'édition 2010, première de la PGW et ses 14 000m² d'exploitation, est bien loin désormais: trois grands pavillons occupés, un espace total de 50 000m², sans oublier la Game Connection, lieu de rencontre B2B réservé aux professionnels, donc épargné des youtubeurs de douze ans qui passent leurs journées sur LoL ou Call of Duty.
Nous avons profité de l'ouverture exclusive à la presse pour essayer les jeux qui nous intéressaient mais également s'essayer à la dernière version de l'Oculus Rift. Vous retrouverez nos articles un peu plus bas dans ce dossier. Nous avons également vu d'autres jeux, pas forcément moins intéressants, échangé pour l'avenir de «CGF» et passé du temps avec les communicants et autres «RP» dans le but de créer des Doritosgate à foison.
Vous y étiez aussi? Répondez donc au sondage situé jusqu'à côté dans cet article!
Leon Bloom, directeur de la rédaction.- Avoir l'occasion de participer à un salon de cet envergure est toujours intéressant pour les joueurs avides de sensations que nous sommes. Néanmoins, il faut bien avouer que ce salon n'est clairement pas destiné aux joueurs PC. La quasi totalité des jeux se jouent sur bornes consoles, nous n'avons que très rarement eu de bonnes impressions sur la qualité graphique des jeux présentés (ceci explique cela), et, au final, peu de jeux dont nous n'avions pas déjà eu des présentations auparavant. En bref, pas de grosse nouveauté à nous mettre sous la dent. Le pire dans tout cela, c'est que les seuls jeux dédiés aux PC et présentés (enfin) sur PC furent de gros fails: The Witcher 3 en démo mais pas lors de la soirée pour la presse ou encore le stand Evolve plongé dans le noir, toujours lors de la soirée presse. Des détails dont on ne tiendra pas rigueur: il fallait évidemment mieux pour l'organisation que tout soit opérationnel plutôt lors de la venue des 272 000 visiteurs.
On gardera néanmoins de ce salon quelques rares bonnes surprises au niveau des jeux, et encore plus au niveau des stands de gaming, avec notamment Asus, Acer, SteelSeries ou encore Oculus VR et ses nombreux stands dédiés à la réalité virtuelle sous toutes ses formes, du DK2 au DK3 testé en avant-première par notre rédaction, avec des jeux de courses ou d'aventure: c'est clairement l'une des évolutions à venir de notre manière de jouer. Mention spéciale également pour la Game Connection qui a eu la bonne idée de s'organiser en même temps que la PGW et qui amenait quelque chose de différent et d'intéressant en marge du salon grand public.
Jules Fauteuil, rédacteur en chef.- Les années passent et «CGF» s'installe, tranquillement, dans les esprits. Lancé en septembre 2012, le site n'avait pas reçu d'accréditation à la PGW 2012. Qu'à cela ne tienne car en 2013, un accès presse de deuxième rang nous fut accordé, avec ouverture pour la soirée presse et une large couverture de l'événement. Cette année, accréditation niveau 1, de bons échanges avec les pros du milieu et des exclusivités comme l'essai de l'Oculus DK3 en session ultra privée nous ont permis de faire notre travail comme il fallait.
Plus grand, le salon rassemblait les fans d'eSport dans un Hall dédié et c'était très bien. J'ai personnellement été extrêmement déçu de ne pouvoir profiter pleinement de The Witcher 3. Le stand était à peine terminé lors de la soirée presse, le RP lançait des trailers déjà vus à la chaîne et une démo pad en main n'était prévu que le jeudi (!?). Mention spéciale pour Sony et le stand Dead Island 2, qui n'a aucune considération pour la presse, au contraire d'Oculus VR qui sait recevoir, tout comme Asus. Le salon a gagné en facilité de circulation et en envergure, mais ne propose finalement que des jeux sortant avant la fin de l'année, hormis les deux cités précédemment, sans oublier Evolve. Décevant? À moitié? Toutefois, saluons l'organisation sans faille. Est-ce que j'y reviendrais l'année prochaine? Cela dépendra du line-up. Idem pour la Game Connection.
Alou, trésorière et stagiaire photo.- La béotienne des jeux vidéo que je suis a tout de même été impressionnée par l'ampleur de ce salon dont je n'avais quasi jamais entendu parler avant d'être recrutée à la photo cette année. Et il faut le dire: la PGW c'est avant tout une fourmilière où il fait plus de 35 degrés, avec des files d’attentes interminables et un bruit de fond digne de 10 cantines de gamins affamés regroupées sous un dôme de fer. Personnellement, je ne voyais pas ce qui il y avait de si excitant à attendre deux heures pour jouer sur une borne dix minutes… Mais c’est aussi un endroit où l’on vit aussi des expériences sympathiques: dans notre cas, la découverte des lunettes Oculus et ses sensations vertigineuses lorsqu’on tente de chercher ses pieds qu’on ne voit pas!
Je regrette cependant une chose: les cosplayeurs. À part les zombies, je n’ai rien vu d’autres d'impressionnant cette année, et surtout pas en dehors des zones consoles/casu/Nintendo, truffés de kawaii et de Pokémons! Cela pourrait rendre la fête un peu plus folle, s'ils débarquent sur les stands de PGM. Dommage!
L'édition 2014, celle de tous les records? Une fréquentation en hausse de 50%, soit 272 000 visiteurs contre 245 000 l'an dernier. Ce qui fait du salon le troisième plus important au monde. Ces chiffres s'expliquent par l'agrandissement de la superficie d'accueil des visiteurs, la variété des stands (Made in France, Kids, Nouveautés technologiques) et principalement les finales de Coupe du Monde de jeu vidéo organisées par l'ESWC, qui nous a offert les gagnants suivants:
- Counter-Strike: Global Offensive: Fnatic (Suède)
- CoD: Ghosts: Evil Geniuses (Etats-Unis)
- Just Dance 2015: Diego «Diegho.san» Dos Santos (Brésil)
- FIFA 15: Navid «AdamanT» Borhani (Iran)
- Shootmania: Area eSport (France)
- Trackmania²: Carl Jr (Canada)
- Counter-Strike: Global Offensive féminine: 3DMAX (France)
Pêle-mêle, nous avons laissé traîner nos yeux sur des jeux qui ne sortent pas forcément sur PC ou pour lesquels un article n'était pas réellement nécessaire. C'est le cas pour Pro Evolution Soccer 2015, plutôt joli et séduisant, The Witcher 3, non jouable ou encore Evolve, qui nous a offert une coupure de courant alors que nous allions poser nos mains dessus. Rassurez-vous, la Big Alpha a bien fonctionné et nous vous en parlerons dans un article dédié. Pour The Crew, ce fut un choix volontaire, le jeu ayant déjà été traité via les phases de bêta privées. Le reste, Destiny, Halo, Just Dance ou Skylanders et plein d'autres, ça ne correspond pas à notre support de jeu et tant mieux car ces jeux ne nous attirent pas tant que ça. On note cependant la fréquentation très forte chez Halo, et, comme toujours, autour de Call of Duty.
Enfin, notons un gros intérêt d'une certaine partie du public (dont une Fleur Pellerin qui y a fait une incursion brève mais intéressée) pour le made in France, qui avait de nouveau un secteur dédié, tout en contreplaqué, à proximité du coin des jeux vidéo oldies. N'y voyez pas malice, les jeux français présentés n'étaient pas tous des vieux machins. On pouvait notamment y retrouver quelques bons jeux que notre rédaction a testé ces derniers mois, dont Styx, les jeux de ManiaPlanet et quelques indés qu'on aime bien, par ici. Et dans les longs couloirs, toujours autant de jeunes à l'affut de la prochaine apparition de Cyprien, ou de la prochaine salve de goodies sur le stand Xbox...
Retrouvez tous nos articles publiés pour le salon ci-dessous:
- Assassin's Creed Unity
- Call of Duty: Advanced Warfare en multi
- Far Cry 4
- Lara Croft and The Temple of Osiris
- Les dessous du salon
- Oculus Rift Crescent Bay et Gear VR
- Project CARS
- Rugby 15
- Steelseries Sentry
Hétéroclite, la rédaction de CGF est souvent composée de jeunes talents, d'experts de l'informatique et du PC, mais aussi de quelques stagiaires journalistes qui ne sont pas là pour faire de la figuration. Le maître mot: de la qualité pour le lecteur, toujours! Et si tu étais le prochain à nous rejoindre?
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