Saga vieille de 20 ans, Tomb Raider avait bénéficié grâce à Crystal Dynamics d’un reboot en 2013 plutôt réussi et acclamé, aussi bien par la critique que par les joueurs. Avec le recul, ce succès mérité laissait toutefois apparaître quelques défauts : un jeu facile, une Lara increvable et incassable, beaucoup d’aides à l’écran, ce qui n’empêchait pas d’apprécier l’aventure revenant aux sources réelles de la pilleuse de tombes, avec une grosse dose de modernité empruntée à son équivalent masculin, Nathan Drake, héros de la série Uncharted. Un an et demi après la sortie du jeu, Crystal Dynamics et Square Enix annoncent Rise of the Tomb Raider, suite directe de l’opus précédent et prévu pour le mois de novembre 2015 sur Xbox One exclusivement. Mais bien sûr. Comme souvent, cette exclu n’est en réalité que temporaire et le jeu débarquera sur nos belles machines avec quelques mois de retard sur la version console, pour le premier trimestre 2016.
Lara Croft, qui s’était retrouvée confrontée à elle-même en pleine jungle sauvage avait dû apprendre sur le tas la survie en milieu hostile. Elle s’est depuis enhardie, grâce à cette riche expérience dans le Triangle du Dragon, au sud du Japon, dans laquelle elle aura affronté des revenants, des soldats armés et des autochtones voulant sacrifier son amie Sam. Elle parvient à repartir de cette île maudite avec ses amis et se montre déterminée à étudier les mythes et comprendre leurs secrets. Après tout, il ne s’agit là que de son gagne-pain. Archéologue aventurière, sa curiosité l’amène à piller des tombes et attirer les dangers sur elle.
Pour Rise of the Tomb Raider, peu d’informations sur le synopsis ont filtré à ce jour, si ce n'est que l'aventurière partira à la recherche de l'immortalité (rien que ça) et qu'elle aura des ennemis costauds sur son chemin, ce genre de pouvoir étant plutôt convoité (voir le trailer ci-dessous). Lara Croft part en Sibérie afin de trouver la cité ancienne et légendaire de Kitej, qui aurait été fondée par le grand Prince Iouri II Vladimirski au XIIIe siècle. Si le premier trailer nous dévoilait des lieux enneigés, froids et dangereux, la version jouable à la Paris Games Week, intitulée «Prophet’s Tomb» (déjà vu lors de la gamescom en août), nous a réchauffé puisque l’action se déroule en Syrie. Sur place, un temple caché, tombeau géant et inaccessible, semble défier Lara Croft. La jeune aventurière qui n’a peur de rien parvient à trouver la tombe du Prophète mais fait face à Trinity, une armée secrète, venue pour la même chose, mais avec de mauvaises intentions derrière tout ça. La démo se termine sur une explosion finale spectaculaire qui donne envie de voir la suite.
Si vous avez joué au précédent, vous ne serez pas dépaysé
Avant ça, nous avons emmené Lara faire de la grimpette, nager, courir, utiliser son piolet et éviter des pièges. Si vous avez joué au précédent Tomb Raider, vous ne serez aucunement dépaysé car l’approche reste identique. Jouabilité inchangée, quelques animations revues, seule la mise en scène semble se vouloir plus immersive. Un placement de la caméra plus judicieux, une mise à jour du Crystal Engine rendant l’ensemble plus joli, on est immédiatement plongé dans l’action. Cet aspect, déjà très réussi dans Tomb Raider, risque de réussir son pari, celui de nous remettre une claque avec finalement peu de nouveautés. Crystal Dynamics a toutefois annoncé un système de créations d’objets avec du matériel, des pièces d’animaux ou des plantes récupérés, mais aussi un cycle jour/nuit et une discrétion renforcée durant les séquences d’infiltration. Il ne manque plus que l’entraînement dans le manoir familial de Lara Croft.
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