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Six mois après la sortie de The Witcher 3, l’un des jeux de l’année, CD Projekt RED remet le couvert et nous propose une nouvelle aventure, une extension comme on n’en fait plus, avec du contenu en conséquence.

Geralt, toujours le mot juste.

The Witcher 3, cela se résume pour beaucoup de joueurs à au moins 50 heures de jeu dans la peau de Geralt de Riv qui tue des monstres et parcourt le monde pour résoudre diverses quêtes. Pour les plus acharnés, ceux voulant récupérer du loot, explorer chaque recoin de Velen, de l’archipel de Skellige ou de Novigrad, on dépasse aisément la centaine d’heures de jeu. Le studio polonais CD Projekt RED, perle rare des développeurs, anti-DRM et surtout respectueux de sa communauté a mis à disposition 15 DLC plus ou moins intéressants, ajoutant de nouvelles tenues, le New Game +, de nouvelles armures ou quêtes secondaires, le tout gratuitement. Parallèlement, ils développent deux véritables extensions, Hearts of Stone et Blood and Wine. Première sortie, Hearts of Stone promet une vingtaine d’heures de jeu et des nouveautés permettant de prolonger agréablement les aventures de Geralt. Au départ de l’aventure, une simple annonce placardée au tableau près de l’Auberge des Sept Chats, dans les alentours de Novigrad. Elle demande l’aide d’une personne capable de venir à bout d’un monstre hantant les égouts d’Oxenfurt, la ville universitaire, deuxième plus grosse bourgade du jeu.

Ce monstre, un gros crapaud, sera votre première étape vers une nouvelle épopée qui mènera Geralt à devoir travailler pour le Maître Miroir, un homme mystérieux plein de pouvoirs lui demandant d’accomplir plusieurs tâches après lui avoir sauvé la mise d’une mort certaine. Ces tâches, ce seront trois souhaits à accomplir pour Olgierd von Everec, un bandit richissime, hipster et sosie de David Beckham. Sans trop vous dévoiler ce qu’il se passera, Geralt devra ramener un mort à la vie, jouer au voleur acrobate et fréquenter des fantômes. Tout ne se déroulera pas comme prévu pour le sorceleur qui aura la bonne surprise de retrouver Shani, la charmante infirmière du premier volet, qui aidait les blessés de guerre et atteints de la Peste dans les faubourgs de Wyzima et qui avait eu un flirt et plus si affinités avec l’irrésistible Geralt. Les retrouvailles sont donc chaleureuses entre les deux ex-tourtereaux.

L'ancien manoir de von Everec, qui en a vu des malheurs. Une longue mission ici, un peu même.

Coeur de Loup Blanc

Si David Beckham avait vécu au Moyen-Age...

Hearts of Stone s’active et devient jouable pour tout joueur ayant atteint le niveau 30, qu’importe si le jeu a été terminé ou non, cette campagne additionnelle n’ayant pas d’incidence sur la principale. Les développeurs vous proposent même de vous mettre dans les bottes d’un Geralt niveau 30 déjà équipé et prêt à démarrer cet add-on si jamais vous n’aviez pas de partie enregistrée. L’extension ouvre une nouvelle zone de la carte, à l’est de Novigrad, au-delà de la Résidence Vegelbud, où Triss et Geralt ont flirté dans la trame principale. Cette zone, vide auparavant et «peuplée de dragons» (c.-à-d. inaccessible), ajoute la petite cité de Brunwich, le domaine de Von Everec ainsi que plusieurs camps de bandits de la Rose Ardente. Les ennemis qui y rôdent vous donneront un peu plus de fil à retordre, puisqu’ils grimpent au niveau 33. Avouez que ça change des noyeurs level 4. On remarque deux nouveaux venus, des sangliers puissants qui peuvent vous mettre à terre facilement et des araignées vous crachant de la toile pour vous immobiliser et très rapides dans leurs déplacements. Niveau loot, Geralt peut débloquer une armure complète de l’école de la Vipère, l’institution de son ami ou ennemi (selon vos choix précédents) Letho, le tueur de rois du second opus.

Grosse nouveauté de cette extension, l’arrivée d’une culture venue du soleil, celle des Ophiris, permettant de fabriquer armures et armes venues de cette contrée. Il rencontrera également un enchanteur qui, une fois sa quête accomplie, pourra comme son intitulé l’indique enchanter votre armure ou vos épées, à conditions qu’elles soient vides de toute rune. L’objet reçoit un mot qui correspond à sa fonction, souvent très utile et puissante. Le mot runique «Pérennité» permet par exemple de bénéficier de l’effet des forges à l’infini, un autre active votre bouclier magique à chaque début de combat, un troisième déviera toutes les flèches tandis qu’un autre renforce votre signe Igni et élargit son champ d’action à 360°, même si la compétence n’est pas déloqué dans l’arbre de Geralt. Ces améliorations redoutables deviennent indispensables, surtout lorsque les outils de l’enchanteur auront été upgradés grâce à vos deniers personnels. 5000 couronnes, pois 10000 et enfin 15000 pour bénéficier des effets de l’enchanteur au max.

Une séquence finale jolie mais assez facile.

Pour le reste, il n’y a finalement que peu de changements. Geralt se joue toujours de la même manière, on constate également les mêmes bugs de collision, propres au moteur de CD Projekt RED, mais cela s’arrête là. L’extension s’accompagne forcément des dernières mises à jour, ajoutant par exemple un coffre de stockage à plusieurs endroits de la carte, de nouvelles finitions pour Geralt dans ses combats ou l’ajout de deux raccourcis pour les items. On peut avoir à portée de doigts l’hirondelle supérieure, le décocté de Raffard le Blanc, le Tonnerre amélioré et le Chat. Graphiquement, The Witcher 3 reste au top et offre toujours autant de paysages somptueux avec une mise en scène très soignée et des plans toujours justes. Mention spéciale au bois maudit et son ambiance oppressante. La campagne de cette extension se veut plutôt bien fichue et renouvelle l’intérêt du joueur avec plus missions assez variées. On pourrait reprocher quelques longueurs sur le passage dans le manoir hanté sur la fin, des boss trop faciles mais quelques nouvelles cartes de Gwynt plutôt cool. Dernier reproche, celui de la mission d’un DLC, celle de l’ennemi numéro 1 de Skellige, toujours buggée et impossible à terminer à cause d’un ennemi qui ne peut pas perdre le combat. Le bug est connu et rapporté sur de nombreux forums, le dernier correctif n’y change rien. Avant vos vacances messieurs de CD Projekt RED, pensez-y, c’est ma dernière quête non terminée…


Après plusieurs passages dans les rédactions des journaux spécialisés dans l'informatique et les jeux vidéo, Robin (précédemment Jules Fauteuil) a poursuivi l'aventure sur Internet où il a été découvert par Jonathan en 2006 à la fondation de GameTrip. L'histoire continue aujourd'hui, car le PC, ses accessoires et ses jeux, c'est son terrain.

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