Computer Games France : jeux vidéo PC, tests, previews, dossiers, vidéos

La grand-messe du jeu vidéo en France vient de s’achever. La Paris Games Week a affiché complet cinq jours durant et les exposants ont plié bagage. Computer Games France y était et vous remet le couvert, si vous avez manqué des trucs.

Les Halls 2 et 3 de la Porte de Versailles n’ont pas connu pareille affluence depuis la création de la Paris Games Week, qui fêtait sa quatrième édition. On recense plus de 245 000 visiteurs, 30 000 de plus qu’en 2012. Les mauvaises langues diront que ces 30 000 visiteurs supplémentaires venaient pour l’événement du géant américain Activision, générateur d’émeutes pour sa mise à jour annuelle du FPS du pauvre, Call of Duty. L’arrivée de la PS4 et de la Xbox One compte énormément dans l’affluence cette année, sans oublier les très attendues finales mondiales des différentes épreuves de l’ESWC, plus que jamais populaire.

Sans détour ni langue de bois, la rédaction de «CGF» va vous raconter un peu l’ambiance sur place, ce qui se passe lors d’une soirée réservée à la presse et ce qu’il faut à ce salon pour s’améliorer encore et devenir une véritable référence mondiale. Parce que tout de même, au-delà des gros stands qui attirent la foule, certains se retrouvent un peu trop à l’écart et d’autres n’ont pas grand-chose à faire là. Nous en profitons pour saluer David Neichel, Président du SELL et Directeur Général France d’Activision. Les excuses officielles des organisateurs du salon suite aux débordements pour l’opération marketing Call of Duty: Ghosts, tout à fait risibles mais de rigueur pour excuser un tel comportement n’y changeront rien. David Neichel du SELL soufflera sans doute dans les bronches de David Neichel d’Activision et tout ira bien, nous aurons droit au même cirque l’an prochain pour CoD: Ghosts 2, Black Ops 3 ou Modern Warfare 4. Bref, parlons des jeux.

Le PC toujours là

Quand la rédac de «CGF» va à la PGW, c’est pour jouer à du bon vieux jeu sur PC, pour les vrais joueurs, les bourgeois bien équipés et qui ne connaissent pas les joies du bump-mapping, du framerate moisi ou de la visée au pad. Cependant, pour des raisons évidentes de logistique et pour éviter les vols, la plupart des jeux vidéo PC présents sur place se jouent à la manette, de quoi déstabiliser un joueur PC contrarié comme moi, qui n’accepte de laisser son clavier et sa souris uniquement pour les jeux de sport, de baston ou de course. Et PARFOIS certains TPS. Avant de nous rendre sur place, nous avons pris soin de noter les exclusivités PC et les multi plates-formes, puis nous croisons les doigts. Sur les huit jeux dont nous avons publié des zooms sur le site, trois seulement ont été joués au clavier et à la souris.

Quoi qu’il en soit, le PC restait à l’honneur, les jeux multi supports tournaient dessus et plusieurs stands y étaient consacrés: Bethesda en premier avec The Elder Scrolls Online et Wolfenstein: The New Order, les Jeux Made in France dans leur totalité, le stand LDLC, Dark Souls 2 ou encore Epic Loot chez Ubisoft. Idem chez Bigben. N’hésitez pas à lire nos impressions, vous pouvez les retrouver à la fin de ce dossier. Qu’on le veuille ou non, le PC reste une plate-forme majeure, en constante évolution et toujours en avance sur les consoles, même avec la nouvelle génération.

Rions des consoleux

Cette «Next Gen» s’était assurée une place de choix à la Porte de Versailles. Symbole de la guerre actuelle, Nintendo était dans son coin avec un grand stand présentant ses énièmes suites ou remakes HD de Zelda et compagnie tandis que Microsoft et Sony, dos à dos, rivalisaient par l’ambiance, le plus gros stand ou les meilleures animations. L’entrée se faisait sur invitation, chaque constructeur avait son gros hit pour contrer celui d’en face. Forza 5 chez Microsoft répondait à Gran Turismo 6 chez Sony, chacun y allait de son exclusivité qui tue. Pêle-mêle chez Sony, on trouvait deux nouvelles licences, Driveclub et le jeu qui sent la saucisse, Knack. Chez Microsoft, uniquement Ryse, le nouveau roi du QTE qui n’a pas besoin du joueur. Pour le reste, uniquement des suites, avec Infamous: Second Son, Killzone machin, Dead Rising 3, un Zoo Tycoon et du Kinect. On trouvait également un peu en retrait le stand de Destiny, le FPS des créateurs d’Halo qu’on ne pleurera pas de ne pas voir arriver sur PC un jour. Non vraiment, le PC ne jalouse pas les consoles, à part peut-être (avouons-le) Red Dead Redemption, les derniers Naughty Dog et GTA V. Dans cette guerre de salon (double sens, voyez?), la PS4 l’emporte à l’affluence ainsi que pour son stand consacré aux indés, et ça le joueur PC y est très sensible.

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Le gratin dans son plat

De l’inauguration à la clôture du salon, plusieurs célébrités se sont succédées sur les différents stands et ont parfois donné de leur personne en jouant ou signant quelques autographes. Pour le côté gaming, les joueurs vedettes de l’ESWC étaient bien évidemment et ont joué devant tout le monde sur l’écran géant prévu à cet effet. Nous avons également pu voir le champion du monde rallye Sébastien Loeb et le sprinter Jimmy Vicaut sur Gran Turismo 6, David Hallyday chez Activision pour CoD: Ghosts et d’autres venues se montrer comme Orelsan ainsi que les humoristes pour ados Cyprien et Kev Adams. La star du catch Damien Sandow s’est prêtée à une séance de dédicaces chez Sony pour le jeu WWE 2K14.

La politique n’est pas en reste, nous avons pu voir Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille ainsi que Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique discuter avec d’autres politiques du jeu vidéo, comme Marc Jalabert de Microsoft, Yves Guillemot chez Ubisoft ou l’inévitable David Neichel, qui représente deux boîtes à la fois.

En vrac

La Paris Games Week possède deux visages, celui que le public connaît, avec des stands bondés, des files d’attente interminables et des Community Manager à l’affût, ou planqués. L’autre visage, c’est celui de la préouverture pour la presse et les VIP, avec moins de monde, des attachés de presse plus disponibles, pas ou peu de files d’attente, des petits fours et du champagne à foison. Certaines allées sont même tellement vides qu’on n’ose pas prendre de photos, pourtant il est indiscutable que le Hall 3 n’est pas suffisamment grand ou bien agencé pour accueillir correctement le grand public.

La faiblesse de la Paris Games Week se trouve ici: beaucoup d’éditeurs manquent à l’appel, on pense notamment à Take-Two, Electronic Arts, Arkane, Telltale ou encore Nadeo. Alors certes, EA était représenté par plusieurs jeux mais un vrai stand, ça en aurait jeté davantage. On pourrait également reprocher la petite taille du stand des Jeux Made in France, qu’on espère plus étalé si l’idée est réitérée l’an prochain. A «CGF», on fait la part belle aux développeurs indépendants et on aurait grandement apprécié en voir davantage, les personnes derrière ces jeux sont en général plus disponibles pour parler de la passion qu’est leur métier. Toutefois, il ne manque pas grand-chose à la PGW pour être reconnu mondialement, même si cela n’arrivera peut-être jamais et ce, pour plusieurs raisons. Les gros salons mondiaux que sont l’E3 en juin et la gamescom en août sont très attendus surtout pour les conférences données par les éditeurs du jeu vidéo. Chaque conférence de l’E3 est suivie en streaming par des millions de personnes et on ne compte plus les jeux annoncés. La Paris Games Week n’organise aucune conférence, ce qui peut s’expliquer par son déroulement en plein automne, juste avant les fêtes de Noël, période où les constructeurs, éditeurs et développeurs sortent leur jeu et n’annonceront plus rien avant la fin de l’année fiscale se terminant au 31 mars.
Le salon se rattrape cependant par la présence de plusieurs jeux à la sortie éloignée, ce qui renforce le sentiment d’exclusivité et de primeur.

On vous en a parlé

On vous ressert ci-dessous les impressions de la rédac sur les jeux PC du salon, pour les news c'est directement par ici.
- Assassin's Creed IV: Black Flag
- Dark Souls II
- Dungeon of the Endless
- The Crew
- The Elder Scrolls Online
- The Mighty Quest For Epic Loot
- Watch Dogs
- Wolfenstein: The New Order

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Après plusieurs passages dans les rédactions des journaux spécialisés dans l'informatique et les jeux vidéo, Robin (précédemment Jules Fauteuil) a poursuivi l'aventure sur Internet où il a été découvert par Jonathan en 2006 à la fondation de GameTrip. L'histoire continue aujourd'hui, car le PC, ses accessoires et ses jeux, c'est son terrain.

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